Ils sont au nombre d'un millier à vivre dans le grand sud guyanais. Dans la région du « haut-Maroni », on compte cinq villages principaux et quelques hameaux. Les Amérindiens de cette zone (majoritairement des Wayana, ainsi que des Teko. des Apalaï et des Tiriyo) voient leur territoire sous-doté, et leurs revendications sont peu relayées politiquement, alors que leur système de vie, rural, forestier, culturel et collectif est en rupture avec le reste de Guyane, de la France et de l'Europe.
Quatre ans après l’arrivée de la téléphonie mobile française, les 250 familles wayana, teko et apalaï du Grand Ouest guyanais accèdent peu à peu à l’électricité. Une opération d’envergure d’électrification des sites isolés s’achève, après des années de retard.
Marqueur patrimonial par excellence de la Guyane, le manioc est l’un des trésors de la culture amérindienne. Ce tubercule est aussi le garant de la relative indépendance économique des habitants de la Guyane méridionale.
Fatigués de n’être jamais entendus par la classe dirigeante, les Wayana, Teko et Apalaï du Haut-Maroni veulent peser sur les choix politiques et l’aménagement du territoire. Ils réclament aussi la création d’une commune propre.
Cinquante ans après l’ouverture du premier établissement catholique dont le but était d’évangéliser les petits “sauvages” et de leur inculquer la langue et la culture françaises, l’éducation nationale et les collectivités de Guyane ne sont pas à la hauteur des enjeux et participent de la déstructuration des enfants du Haut-Maroni.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements...
Mediapart a décidé de raconter ce que le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme, entretenus par nombre de personnalités politiques et de médias, font à ce pays. Et de donner la parole à celles et ceux qui subissent ces discriminations au quotidien, trop souvent invisibilisé·es.
Ignorée par les pouvoirs publics, la gestion des violences sexuelles dans les établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) se révèle souvent désastreuse pour les résidentes victimes et leurs familles. Le phénomène est pourtant massif. Le nombre des victimes pourrait être « mo...
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