République frondeuse dans les années 1990, le Tatarstan s’est plié à la « verticale du pouvoir » moscovite, renonçant à son statut spécial et devenant l’une des vitrines économiques russes. À la veille de l’élection présidentielle, ses dirigeants ont promis de faire un triomphe à Poutine. Notre série de reportages.
Grâce à la manne pétrolière, le Tatarstan s’est imposé comme la deuxième région la plus innovante de Russie après Moscou. À 40 km de Kazan, une ville a poussé au milieu de nulle part. Son université forme des spécialistes de hautes technologies dans un décor flambant neuf. Très loin des préoccupations politiques du moment.
République musulmane à 54 %, le Tatarstan vante son modèle de coexistence pacifique, sous l’œil attentif de Moscou. Mais derrière la vitrine d’un islam traditionnel et tolérant, une répression féroce touche les musulmans les plus radicaux.
Depuis novembre 2017, l’enseignement du tatar, langue officielle avec le russe de cette riche région pétrolière, n’est plus obligatoire dans les écoles. Cette décision imposée par Poutine ébranle le « modèle tatar » de coexistence pacifique entre les nationalités.
République frondeuse dans les années 1990, le Tatarstan s’est plié à la « verticale du pouvoir », renonçant à son statut spécial et devenant l’une des vitrines économiques russes. À la veille de l’élection présidentielle, ses dirigeants ont promis de faire un triomphe à Poutine.
Mediapart vous invite en cette année 2023 à un voyage dans l’année 1973 pour en (re)découvrir les moments plus ou moins connus et mieux comprendre les évolutions du dernier demi-siècle. Des analyses, des récits, des interviews exploreront cette année du choc pétrolier, et de bien d’autres événements,…
Sous la dictature d’Augusto Pinochet, des milliers d’enfants chiliens ont été adoptés à l’étranger sans le consentement de leurs familles biologiques. Une affaire tentaculaire, qui occupe la justice chilienne depuis 2018. Certains sont devenus des enfants français, et désormais des adultes rongés par…
Il y a trente ans, le 13 septembre 1993, Yasser Arafat, chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, signaient à Washington, sous l’œil du président américain Bill Clinton, une Déclaration de principes issue des « accords d’Oslo », et dessinant…