Les Etats-Unis ont longtemps cru que la Guerre froide était finie. Qu’ils avaient gagné. Mais la Russie n’a jamais cessé d’espionner son grand rival. Mediapart retrace les parcours de plusieurs femmes russes parties outre-Atlantique et d’une Américaine pionnière de la CIA à Moscou.
Pendant la guerre froide, Russes et Américains arrivent à la même conclusion. Ils misent sur le sexisme de leurs adversaires. Moscou envoie aux États-Unis ses meilleures agentes, comme Elena Vavilova et Lidiya Guryeva, qui se feront passer pendant dix ans pour de banales « desperate housewives ».
En 2016, avec l’ascension du russophile Donald Trump, le Kremlin réalise qu’il n’a plus vraiment besoin d’espions. Il se contente d’un nouveau type d’agentes, moins voire pas formées. Comme Maria Butina, une jeune étudiante en relations internationales.
Grâce à l’argent du magnat russe Evgueni Prigojine, grand ami de Vladimir Poutine, des centaines de « trolls russes » créent en 2016 des cascades de faux profils sur les réseaux sociaux. Pour mettre le feu à l’opinion publique américaine, ils sont tuyautés par quatre femmes, dont trois qui sillonnent les États-Unis.
Les agents de la CIA en poste à Moscou pendant la guerre froide connaissaient les « règles ». Sur place, ils et elles seraient constamment suivis par le KGB. Comme Martha Peterson, la première Américaine envoyée sur le terrain soviétique. Pour Mediapart, elle raconte l’envers du décor.
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