Néonicotinoïdes : un camouflet européen pour la France
C’est un arrêt qui fera date dans l’histoire des pesticides. Jeudi 19 janvier, la Cour de justice européenne a confirmé l’interdiction des néonicotinoïdes sous forme de semences enrobées. Un camouflet pour la France, qui s’apprêtait à prolonger leur réintroduction dans la culture de betteraves.
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C’estC’est un camouflet cinglant pour l’exécutif. Alors que Marc Fesneau, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, avait annoncé en décembre vouloir prolonger la dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes dans la culture de betteraves, se faisant le porte-voix des lobbies du secteur et de l’industrie sucrière, la justice européenne vient de lui donner tort : ces insecticides tueurs d’abeilles ne peuvent bénéficier d’une dérogation s’ils ont fait l’objet d’une interdiction préalable. Et ce, même si les cultures sont menacées d’une épidémie.