La transition protéique : l’immense défi des experts du comportement alimentaire
Depuis que le gouvernement hollandais a décidé de réduire de moitié les émissions d’azote d’ici 2030, c’est la colère chez les éleveurs et le branle-bas de combat à l’université de Wageningue, consciente du rôle bientôt majeur des protéines végétales dans l’alimentation.
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WageningueWageningue (Pays-Bas).– Avec leurs 4 millions de bovins, 12 millions de porcs et 100 millions de poulets, les Pays-Bas sont le pays d’Europe qui rejette actuellement le plus d’azote. Le gouvernement espère une réduction du cheptel d’au moins 30 % en sept ans. Cela suppose de convaincre la population de se tourner vite vers les protéines végétales : c’est la « transition protéique ».