Dans le Loir-et-Cher, les producteurs bios s’inquiètent de leur disparition progressive des rayons de supermarchés généralistes. Ils se sont mobilisés samedi devant le Leclerc de Blois, où le directeur a détaillé ses contraintes et s’est défendu de tout « déréférencement ».
Depuis l’annonce de la reprise de l’entreprise par ses salariés le 26 juillet, la verrerie est sur un petit nuage et les ventes en ligne ont explosé pendant l’été. Mais cela ne sera pas suffisant pour sauver l’entreprise, où tout reste à faire pour rebâtir une stratégie.
Les nouvelles usines d’insectes sont vastes, les levées de fonds sont impressionnantes, mais leurs débouchés restent finalement limités : croquettes pour chiens délicats et granules pour saumons de Norvège.
Après des décennies à les combattre, les scientifiques sont désormais pressés d’étudier les vertus des insectes plutôt que leurs nuisances. Comme à Tours, où rayonne le plus grand centre européen de recherche sur la biologie de l’insecte.
Autorisées depuis trois ans dans l’UE pour l’alimentation des animaux d’élevage, les larves de mouches et de scarabées font rêver les pépites de la « foodtech ». Après une levée de fonds colossale, une start-up a construit une ferme-usine dans la Somme.
La champignonnière de Ternay (Loir-et-Cher), qui employait 58 femmes, vient de fermer. Les ouvrières du secteur, âgées ou immigrées, décrivent un métier ingrat, loin de l’image d’Épinal de petites entreprises familiales valorisant le sens de l’effort.
Depuis que le gouvernement hollandais a décidé de réduire de moitié les émissions d’azote d’ici 2030, c’est la colère chez les éleveurs et le branle-bas de combat à l’université de Wageningue, consciente du rôle bientôt majeur des protéines végétales dans l’alimentation.
L’université néerlandaise de Wageningue règne sur les sciences alimentaires. L’anthropologue Robert Fletcher y met à nu les chimères du « développement durable », face à des étudiants tiraillés entre l’impératif productiviste et la tentation d’une radicalité écologiste.
Nichée dans la campagne hollandaise, l’université de Wageningue règne sur les sciences alimentaires. Ses recherches donnent à voir ce que nous mangerons demain, et comment nous le produirons. La remplaçante de la banane Cavendish, victime d’un champignon increvable, s’y invente.
Après le succès de la mobilisation du 7 mars, les cheminots de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps tentent d’organiser leur grève sur le temps long. Et manifestent aussi contre une compagnie ferroviaire vidée de son sens.
Dans les plateformes logistiques de Mer (Loir-et-Cher), la contestation sociale contre la réforme des retraites peine à décoller. La crainte des pertes de salaire, l’indifférence aux enjeux et les leçons douloureuses de la période « gilets jaunes » pèsent.
Traversée par l’autoroute A10 et encerclée de champs de betteraves, la petite commune de Mer a été traumatisée par la fermeture de son usine Epeda. Vingt ans plus tard, elle vit au rythme des chantiers de plateformes logistiques. Des habitants tentent d’y mettre un frein.
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La vie qui bascule sournoisement. Trois fois rien. Une petite affiche collée sur un mur de briques, hier soir. Ce matin, plusieurs centaines de Pékinois apprennent que leur quartier va être rasé, qu’ils vont bientôt être expulsés.
Régulièrement, je reçois des communiqués de presse du cabinet d'avocats d'affaires français Gide Loyrette, basé à Shanghai. Comme d'autres, il permet à des entreprises chinoises, privées ou étatiques, d'acquérir des domaines viticoles prestigieux. Aujourd'hui, la Chine annonce des mesures anti-dumping contre le vin européen, suite aux taxes annoncées par la Commission Européenne sur les panneaux solaires chinois (ayant saturé la demande mondiale en quelques années).