Pesticides et loi Duplomb : le retour en arrière

Loi Duplomb : que dit la science ?

La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et le président du groupe parlementaire macroniste, Gabriel Attal, veulent s’en remettre à la science et à l’Anses. Or la toxicité de l’acétamipride, la molécule réintroduite par la loi Duplomb, est établie, et l’agence a déjà rendu trois avis sur les néonicotinoïdes.

Amélie Poinssot

Surpris par la mobilisation contre la loi Duplomb – la pétition citoyenne approche les 2 millions de signataires –, le gouvernement a dû improviser. Lundi 21 juillet, la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher a demandé à ce que « l’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – ndlr] puisse donner son avis sur les dérogations que la loi prévoit ». « La science n’a pas vocation à se substituer au politique, mais elle peut utilement l’éclairer », a-t-elle souligné.

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