À Dubaï, une COP critique

COP28 : la dystopique Dubaï à l’heure du greenwashing

La grande ville des Émirats arabes unis, qui héberge la COP28 du 30 novembre au 12 décembre, doit faire oublier son bilan carbone par habitant, parmi les plus élevés au monde. Experte en marketing urbain, la ville-État développe désormais des « écoquartiers » pour ultrariches qui font fureur.

Lucie Delaporte

L’annonce, l’an dernier, de la tenue de la 28e Conférence internationale pour le climat (COP28) à Dubaï, dans l’un des pays les plus pollueurs du monde, avait fait l’effet d’une mauvaise blague. L’événement, qui va se tenir du 30 novembre au 12 décembre, sera donc assez ironiquement présidé par Sultan Ahmed al-Jaber, également dirigeant de la plus grande compagnie pétrolière et gazière des Émirats arabes unis (EAU).

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