Travail Reportage

À Marseille, « tu peux acheter un faux compte de livreur Uber pour 1 000 euros »

Comptes Uber Eats loués ou créés de toutes pièces, absence de titre de séjour, ceux qui sillonnent le centre-ville de Marseille racontent leur exploitation et leurs combines pour travailler malgré tout.

Clara Martot Bacry (Marsactu)

Marseille (Bouches-du-Rhône).– « La France, c’est un pays qui aime les règles. Moi, je ne veux pas voler, braquer, ou vendre des cigarettes à Noailles [quartier du Ier arrondissement situé vers le Vieux-Port et la Canebière – ndlr] Mais si je veux travailler, je suis obligé de tricher parce que j’ai pas les papiers. » 

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