Travail Reportage

À Dunkerque, le fatalisme et la colère face aux choix d’ArcelorMittal

Le géant de l’acier a annoncé jusqu’à 200 suppressions d’emplois sur ses deux sites dunkerquois, suscitant l’inquiétude des salariés face à une logique de rentabilité à tout prix. Sur le littoral dépendant de l’industrie, on le répète : si le géant chute, c’est toute la région qui souffre.

Elisa Perrigueur

Grande-Synthe, Dunkerque (Nord).– Il est midi au comptoir du resto-tabac Le Brazza, à Grande-Synthe. Le patron sort de sa cuisine, prêt à servir la salle qui s’anime d’un seul coup, ce jour de début septembre. Les hommes qui débarquent pour avaler un plat et une bière dans cette institution ouvrière se saluent chaleureusement. Ils sont nombreux à arriver de l’usine sidérurgique ArcelorMittal Dunkerque de Grande-Synthe, située au bout de cette rue calme.

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