Uber, Deliveroo : les batailles de l’ubérisation

Maîtres-nageurs sauveteurs : l’ubérisation jusque dans les piscines publiques

Sur les bords des bassins, ils sont de plus en plus nombreux à travailler en tant qu’autoentrepreneurs. Des cours d’aquasport à la surveillance des baigneurs en passant par l’encadrement de la natation scolaire, ils remplissent les mêmes missions que les salariés en poste, la protection sociale en moins.

Adèle Cailleteau

Paul* est fonctionnaire, maître-nageur sauveteur (MNS) à temps plein dans une piscine municipale. Comme l’exigent ses fonctions, il gère l’ouverture et la fermeture des lieux, surveille les bassins, donne des cours de natation scolaire ou d’aquasport. En semaine, il lui arrive souvent d’avoir des jours de repos. Alors il en profite pour aller travailler dans d’autres piscines, un peu plus loin de chez lui. Il y effectue exactement les mêmes missions, mais cette fois-ci, en tant que travailleur indépendant, sous le statut de la microentreprise.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter