Entreprises

Atos : la victoire des créanciers

Le conseil d’administration d’Atos a préféré la proposition présentée par David Layani à celle de Daniel Kretinsky pour redresser le groupe de services numériques. Soutenue par les créanciers obligataires, cette offre semble ne régler aucun de ses problèmes industriels et financiers.

Martine Orange

Un nouveau chapitre s’ouvre dans le dossier Atos. « Et cela ne va pas être le plus facile », admet Didier Moulin, délégué CGT chez Atos-Eviden. Après des semaines d’incertitude, le conseil d’administration du groupe de services informatiques a annoncé le 10 juin dans la soirée retenir l’offre de reprise de David Layani, président de OnePoint, en concurrence avec celle présentée par le milliardaire Daniel Kretinsky. « La proposition reçue par le consortium OnePoint est la mieux orientée en matière d’intérêt social de la société, en particulier de ses employés et de ses clients », a expliqué Atos dans un communiqué.

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