Travail

Renault condamné pour «faute inexcusable» après le suicide d'un de ses salariés

Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nanterre a reconnu la «faute inexcusable» de Renault, trois ans après le suicide d'un ingénieur au Technocentre de Guyancourt. Cette décision marque une évolution majeure de la jurisprudence.

Michaël Hajdenberg

Il s'agit d'une première: cette fois, ce n'est pas un supérieur hiérarchique qui est condamné, mais une entreprise dans sa globalité pour organisation du travail défaillante. Le tribunal des affaires de sécurité sociale de Nanterre a en effet estimé que le suicide d'Antonio B. en 2006 était la conséquence d'une «faute inexcusable » de Renault, son employeur.

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