Travail

Getir, Gorillas, Flink : le naufrage peu glorieux des requins du « quick commerce »

Plus de mille salariés de Getir, l’entreprise qui promettait de livrer les courses en un quart d’heure et qui a été liquidée en juillet, attendent toujours les documents leur permettant de toucher des allocations-chômage. Pour tout le secteur, le mirage économique s’est évanoui en quelques mois.

Dan Israel

Dans cette petite rue cossue de Neuilly (Hauts-de-Seine), à quelques pas de la mairie, ils ont presque dû forcer la porte pour se faire entendre. Une poignée d’anciens salariés de Getir s’étaient donné rendez-vous mardi 19 septembre devant les locaux de BTSG, le cabinet de mandataire judiciaire désigné par le tribunal de commerce de Paris pour gérer la liquidation de leur entreprise.

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