Crise bancaire : la fuite en avant des banques centrales
En douze jours à peine, quatre banques ont fait faillite et deux autres chancellent. Sidérées, les banques centrales se sont empressées de voler au secours du système financier et déversent des milliards, dans l’espoir d’effacer leurs erreurs passées. Un argent magique qui n’existe que pour le capitalisme financier.
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UneUne sorte de sidération a saisi les mondes politique et financier. Tout va si vite. En douze jours à peine, quatre banques, SVB, Crédit Suisse, Silvergate et Signature Bank ont fait faillite, et deux autres, First Republic et PacWest Bancorp, chancellent. La confiance dans le système bancaire semble s’être évaporée d’un coup. Et le mot de « crise » a refait surface.