À la SNCF, les failles de la prise en charge des violences sexuelles
Malgré la « tolérance zéro » visée par le groupe, le dispositif d’enquête, largement aux mains de la direction, peine à convaincre. Les victimes et les élus du personnel regrettent des procédures trop peu transparentes et dommageables pour celles qui osent parler.
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SuffitSuffit-il de prôner la « tolérance zéro » à l’égard des violences sexistes et sexuelles au travail pour que les victimes se sentent libres de témoigner sans en faire les frais ? La SNCF, l’un des plus gros employeurs de France, s’affiche à la pointe du combat. Fin 2021, les syndicats ont signé avec la direction un nouvel accord sur l’égalité professionnelle. Pour la première fois, la lutte contre les violences y occupe un chapitre dédié.