Politique monétaire : le testament de Mario Draghi

Sur le départ, le président de la BCE est prêt à renouer avec une politique monétaire non conventionnelle dès septembre. Autant que la crainte d’un ralentissement économique, c’est la stabilité financière qui dicte ce choix. Les banques centrales sont devenues les otages d’un monde financier qui a accumulé des risques immenses pendant des années d’argent gratuit.

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Ce n’est que partie remise. Pour son avant-dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) avant la fin de son mandat, Mario Draghi a décidé de ne pas modifier sa politique monétaire et de conserver ses taux directeurs déjà négatifs (0,4 %). Mais le président de la BCE a tout de suite indiqué qu’un retour à une politique monétaire non conventionnelle est possible dès septembre. « Le Conseil des gouverneurs a chargé les comités concernés de l’Eurosystème d’examiner différentes options, notamment les possibilités de renforcer ses orientations sur la trajectoire future des taux d’intérêt directeurs (forward guidance), des mesures compensatrices, comme la mise au point d’un système de paliers pour la rémunération des réserves, et des scénarios relatifs à l’encours et à la composition d’éventuels nouveaux achats nets d’actifs [quantitative easing – ndlr] », est-il indiqué dans le communiqué de la BCE.

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