Économie et social Analyse

Réforme du FMI : impudence américaine, impuissance européenne

La réforme des droits de vote au FMI et à la Banque mondiale, une opération anti-européenne orchestrée à Pittsburgh par les Américains au bénéfice surtout de la Chine, invoque des arguments douteux. Elle laisse de côté les deux anomalies graves qui pèsent sur la gouvernance monétaire et financière mondiale: le droit de veto des Etats-Unis et “l'exceptionnalisme chinois”. L'Union européenne et la zone euro vont payer leur incapacité à unifier leur représentation dans ces instances. Analyse.

Philippe Riès

Au tennis, cela s'appelle un contrepied. Les Etats-Unis, placés sur la défensive par leur responsabilité majeure dans la crise financière mondiale, ont utilisé la scène du G20 de Pittsburgh pour lancer une offensive contre l'Europe en utilisant comme argument le thème de la surreprésentation des Européens par rapport aux grands pays émergents dans les institutions de Bretton Woods, Fonds monétaire international et Banque mondiale.

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