Services publics Parti pris

La Poste : une privatisation qui ne dit pas son nom

Le plan d’économie de 50 millions d’euros qui vient d’être révélé pour La Poste ne doit pas faire illusion : le service public fait en réalité l’objet d’une privatisation qui ne dit pas son nom, et qui fait le jeu de gigantesques oligopoles privés.

Laurent Mauduit

Les mesures d’austérité dont La Poste va faire l’objet sont graves pour au moins deux raisons. D’abord, elle vont conduire à une remise en cause brutale du service public postal dans de très nombreuses communes, notamment rurales. Et surtout, ces dispositions vont accentuer la lente agonie du service public de La Poste qui s’apparente à une privatisation tacite au profit de gigantesques oligopoles privés, à commencer par Amazon.

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