Travail

Safran expose ses salariés à des substances dangereuses et s’en sort à moindres frais

L’équipementier aéronautique risquait un procès pour avoir exposé des dizaines de salariés à des agents chimiques dangereux et des substances cancérogènes. En novembre, il a signé une transaction pénale de 8 000 euros pour faire cesser les poursuites.

Dan Israel

Une petite amende de 8 000 euros pour reconnaître sa culpabilité, et passer à autre chose. Le 14 novembre, le procureur de la République de Saint-Étienne a homologué une transaction pénale entre l’inspection du travail et le groupe Safran, leader de l’équipement aéronautique. Par cette transaction, l’entreprise reconnaissait avoir exposé pendant de nombreuses années à des produits nocifs les salarié·es de son usine de Roche-la-Molière, dans l’agglomération de Saint-Étienne (Loire).

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