Économie et social

CO2 : l’industrie automobile fait grise mine au compromis européen

Les trois institutions européennes, Commission, Parlement et Conseil, sont parvenues tard lundi soir à un compromis sur les émissions de CO2 des véhicules circulant en Europe. En dépit des concessions obtenues au prix d'un lobbying intense, les constructeurs ne sont pas satisfaits et mettent en avant la crise financière pour obtenir des aides publiques. Au nom de l'emploi. Chantage?

Philippe Riès

En dépit d'un formidable effort de lobbying, l'industrie automobile européenne s'estime encore trop mal traitée par le compromis sur les objectifs de réduction des émissions de gaz carbonique conclu lundi soir au sein du «trilogue», réunion des trois institutions européennes, la Commission, le Parlement et la présidence française du Conseil européen. Les industriels, qui se sont battus avec l'énergie du désespoir pour assouplir les contraintes que voulait leur imposer l'exécutif européen, font maintenant jouer à plein la crise financière pour obtenir que les incontournables investissements technologiques soient financés en partie par l'argent public.

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