« Optimisation » ou évasion fiscale: les petites entreprises aussi

Le G20, réuni ce jeudi, va s'attaquer aux multinationales qui esquivent l'impôt un peu partout dans le monde. Mais il n'y a pas que les géants du net et du commerce. Pour éviter les taxes, des petits chefs d'entreprise français créent des sociétés à l'étranger, assistés par des intermédiaires bien rodés, souvent au mépris de la loi.

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Dans l’ombre des mastodontes du commerce et du net, de discrètes PME françaises s’essayent elles aussi à l’art de l’évasion fiscale. Aiguillés par des intermédiaires parfois peu scrupuleux, qui leur livrent des packages clés en main, les dirigeants de petites entreprises voulant à tout prix réduire charges et impôts créent une société en Grande-Bretagne, en Suisse, en Espagne, voire dans de purs paradis fiscaux comme les îles Vierges britanniques. Ils bénéficient ainsi de réglementations plus « clémentes ». Discrétion et économies garanties. Souvent au mépris de la loi, car la plupart du temps, ces dirigeants et leurs entreprises restent en fait installés en France, et fraudent donc le fisc et l’Urssaf.

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