En imposant 7,5 milliards de dollars de sanctions contre Airbus, l’Organisation mondiale du commerce rappelle qu’elle existe toujours, mais surtout par son inutilité. Malgré la faillite patente de sa « mondialisation heureuse », cette institution continue à défendre des principes incapables de répondre aux défis tels que la crise climatique.
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OnOn l’avait oubliée. Mais l’Organisation mondiale du commerce (OMC) existe toujours. Depuis l’échec du cycle de Doha en 2008, elle semblait avoir disparu corps et biens. Au cours de ces dix dernières années, elle a été la grande muette, assistant sans mot dire à la faillite d’une « mondialisation heureuse » dont elle fit toujours l’ardente promotion. Elle a regardé passivement la multiplication des traités bilatéraux (Ceta, Jefta, Mercosur) défaisant toute l’architecture qu’elle avait imaginée, l’effondrement du commerce international, la montée des protectionnismes.