La crise d'aujourd'hui n'est que la continuation de celle de 2008: il s'agit d'une crise générale de la dette des acteurs privés comme publics. Les gouvernements ont laissé passer la chance historique de 2008 pour reprendre le système monétaire et financier en main. Vont-ils cette fois accepter de jeter par-dessus bord leurs dogmes? Parti pris.
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IlsIls se sont parlé ! Cette seule information devrait rassurer. En pleines vacances estivales, les responsables des principaux gouvernements et des autorités monétaires occidentaux, les membres du G-7, ont réussi à trouver un téléphone. C'est dire l'importance du moment. Rien n'a filtré de leurs conversations et des moyens imaginés pour essayer de contrôler une crise grandissante et pour contrer l'effet de choc qui suit la dégradation américaine. Le porte-parole du gouvernement britannique a souligné la gravité de la situation. Nicolas Sarkozy, a-t-il expliqué, s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre britannique David Cameron, pour évoquer «la zone euro et l'abaissement de la notation américaine». Ils sont convenus de «l'importance d'œuvrer ensemble, de surveiller de près la situation et de rester en contact dans les prochains jours».