Dans le groupe fondé par Xavier Niel, on risque d'être rapidement écarté si on est identifié comme une forte tête. En 2015, des centaines de licenciements ont eu lieu, et des contestations sont en cours devant les prud’hommes.
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IliadIliad avait-il le droit de licencier Kamal E., un ancien responsable d’équipe du centre d’appels Mobipel à Colombes (Hauts-de-Seine), chargé de répondre aux abonnés de Free, la célèbre marque du groupe fondé par Xavier Niel ? C’est la question que devra trancher le juge professionnel qui vient d’entendre les deux parties, ce vendredi 7 octobre à 11 heures devant le conseil des prud’hommes de Nanterre. Le cas de Kamal E., licencié pour faute grave le 4 janvier dernier, est loin d’être unique, puisque Iliad fait actuellement face à plusieurs dizaines de contestations de licenciement devant les prud’hommes. Mais il est symbolique, tant il résume les tensions sociales existant actuellement au sein de la célèbre entreprise. Tensions qui portent souvent sur la façon dont sont écartés des collaborateurs, et sur lesquelles Mediapart a enquêté.