Le PDG de Schneider ne paie (presque) pas ses impôts en France
Jean-Pascal Tricoire ne perçoit que 30 % de sa rémunération en France. Le solde lui est versé par des entités américaine et asiatique du groupe. En contrepartie de la suppression de l’ISF, Emmanuel Macron avait pourtant fixé cette obligation : « Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France. »
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’estC’est une toute petite occurrence dans le très austère et volumineux « document de référence » du groupe Schneider qui vient d’être publié pour l’année 2020, mais elle risque de faire des vagues : on y découvre que le PDG Jean-Pascal Tricoire ne perçoit que 30 % de sa rémunération en France, et que le solde lui est versé par des entités américaine et asiatique du groupe. On peut donc en déduire que le grand patron n’est assujetti à la fiscalité française que pour cette faible partie de sa rémunération, et qu’il profite pour le solde d’une rémunération beaucoup plus accommodante.