Économie et social Parti pris

Politique économique : bien mieux mais bien peu

Les grandes réformes économiques et sociales de la gauche ne verront le jour qu'au lendemain des législatives, mais dès à présent, au travers des premières annonces sur le salaire minimum, la retraite à 60 ans ou encore la Banque publique d'investissement, le ton est donné : la politique économique va tourner le dos aux injustices des années Sarkozy mais sera empreinte d'une grande modération. Mais que se passera-t-il si la France est de nouveau dégradée ? Parti pris.

Laurent Mauduit

Un mois après la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle, et à la veille du premier tour des élections législatives, le moment n’est pas encore venu de juger de manière définitive des premières orientations de la nouvelle politique économique et sociale. Ne disposant pas d’une majorité au Parlement, le gouvernement n’a pas encore engagé les réformes qui donneront sens à son action, qu’il s’agisse de la réforme fiscale – dont on ne sait pas si elle sera ambitieuse ou modeste – ou qu’il s’agisse de la politique budgétaire – dont on ne sait pas encore si elle parviendra ou non à éviter l'ornière de l’austérité.

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