Libre-échange: les opposants au CETA préparent leurs dernières cartouches
L’accord de libre-échange avec le Canada peut-il encore dérailler ? Alors qu’un panel d’experts français juge que le CETA « manque d’ambition » sur l’environnement et s’inquiète de ses silences sur le climat, les ratifications ont déjà commencé dans les capitales des 28. Plus que sur la France, les adversaires du traité misent sur la Belgique, l’Autriche et les Pays-Bas pour enrayer le processus.
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De notre envoyé spécial à Bruxelles (Belgique).- Si Emmanuel Macron espérait apaiser les inquiétudes liées au traité de libre-échange avec le Canada (CETA) grâce à ce rapport, c’est raté. Le panel de neuf experts, mis sur pied le 5 juillet, a rendu le 7 septembre un rapport plutôt critique sur le fond, mais modeste dans ses recommandations, sur le CETA (à lire en intégralité en bas de page). Conformément à la promesse de campagne du candidat Macron, ces universitaires, emmenés par l’économiste Katheline Schubert (Paris-I, PSE), ont planché sur les effets à venir de ce traité de libre-échange dans trois domaines : le climat, l’environnement et la santé.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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