Gaspard Kœnig, qui fut la «plume» de Christine Lagarde au ministère des finances, vient de publier Les Discrètes Vertus de lacorruption. Une promenade historico-philosophique un tantinet impertinente, à la recherche des penseurs de la prévarication. Mais page après page, ce sont les valeurs du berlusconisme qui transparaissent. Et aussi, celles du sarkozysme. Parti pris.
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IlIl est des livres bavards. Non pour ce qu’ils disent, mais pour ce qu’ils révèlent, presque involontairement, de l’époque à laquelle ils ont été écrits. Des livres, si l’on peut dire, où l’explicite compte peu, et l’implicite beaucoup. C’est le cas des Discrètes Vertus de la corruption(Grasset, octobre 2009), dont l’auteur est Gaspard Kœnig, qui fut la «plume» de la ministre des finances, Christine Lagarde, jusqu’au printemps.