Les patrons connaissent aussi la crise. En 2008, leurs rémunérations ont baissé. Pas dans les proportions des résultats de leur groupe : les bénéfices du CAC 40 ont diminué de 40% l'an dernier. Mais ils en ont senti, malgré tout, les effets : la part variable de leurs rémunérations, indexée sur les performances de leur groupe, tout comme la valeur de leurs stock-options calculée sur le prix de l'action, ont baissé. Entrant dans l'ensemble de leur rémunération.
Selon les calculs du cabinet Proxinvest, le salaire moyen des dirigeants du CAC 40 a diminué de 20% en 2008. Mais le total reste encore très confortable. L'an dernier, les dirigeants du CAC 40 ont touché un salaire moyen de 3,6 millions d'euros, ce qui correspond à 211 Smic. Les patrons du SBF 120, eux, ont vu leur rémunération moyenne baisser de 18%, pour atteindre un niveau moyen de 2,4 millions.
Mais ces chiffres ne sont qu'une moyenne. Il y a encore beaucoup d'exceptions au sein des grands groupes, qui n'ont été gommées ni par les appels à la bonne conduite du gouvernement, ni par le code Afep-Medef, censé remettre un peu d'ordre dans les pratiques patronales.
Les salaires des patrons connaissent à peine la crise
Triste année 2008! Les patrons aussi ont vu leurs rémunérations baisser en raison de la crise. Selon le cabinet Proxinvest, le salaire moyen des dirigeants du CAC 40 s'est élevé à 3,6 millions d'euros, soit 211 Smic. Bernard Arnault (LVMH) reste le patron le mieux payé de France avec 16,8 millions d'euros en 2008. Ayant du mal à se séparer de leurs anciens dirigeants, les groupes leur offrent des fonctions non exécutives très bien payées: l'ancien PDG de L'Oréal, Lindsay Owen-Jones, a ainsi reçu plus de 3 millions d'euros.
10 décembre 2009 à 08h37
L’info part de là
