Budget 2018: au-delà des arbitrages, la logique d’austérité demeure
Si le projet de loi de finances pour 2018 sera présenté fin septembre, les grands arbitrages sont connus. Derrière quelques ministères préservés, la contribution des transferts sociaux à la baisse des déficits sera majeure.
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Opération déminage pour le budget 2018. Après un été politiquement affreux dans la foulée de sa décision de baisser les dépenses publiques et les impôts, notamment ceux qui frappent les plus aisés, le gouvernement entend redorer son blason lors de la présentation, le 27 septembre, du projet de loi de finances (PLF) pour l’an prochain. Et pour cela, la priorité est de désamorcer l’accusation de pratiquer une politique d’austérité au détriment des plus fragiles. Il s’agira donc de mettre en avant quelques hausses de crédits. Alors que le projet de budget est dans les mains du Conseil d’État et devrait être examiné le 15 septembre par le Haut Conseil pour les finances publiques, les premiers arbitrages trahissent ce souci politique du gouvernement. Mais les objectifs de réduire le déficit public de 3 % du PIB à 2,7 % du PIB l’an prochain et d’obtenir une stabilité en volume (hors inflation) des dépenses publiques restent bel et bien d’actualité. Derrière l’écran d’un budget bienveillant se cachera donc un resserrement inédit de la politique budgétaire pour financer les baisses d’impôts.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
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