La visite en Colombie et au Brésil du premier ministre chinois Li Keqiang, à la mi-mai, souligne à quel point les pays de la région sont désormais tournés vers le géant asiatique pour obtenir des prêts et vendre leurs matières premières.
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DeDe notre correspondante à Rio de Janeiro (Brésil). - Le sourire est franc, le regard, brillant. Cela fait des mois que Dilma Rousseff n’avait rien de positif à annoncer aux Brésiliens. Au point qu’elle avait préféré disparaître des événements publics et des petits écrans, par crainte d’être huée, houspillée, insultée. Mais le 19 mai dernier, c’est radieuse que la présidente brésilienne annonce que la Chine investira 53 milliards de dollars dans le pays. À ses côtés, le premier ministre chinois, Li Keqiang, opine du chef et célèbre une «association stratégique » bénéfique aux deux pays.