Dix ans après la crise, la tentation de relancer le «moteur financier» persiste
Alors que Donald Trump engage aux États-Unis un détricotage de la régulation bancaire, les Européens freinent tout durcissement des règles. Dans les deux cas, l’idée domine qu’une finance « libérée » doit soutenir la croissance. Un pari très risqué.
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Dix ans après les premiers sursauts de la crise financière et l’explosion du marché des titres subprimes aux États-Unis, les tentations de relancer une croissance fondée sur la finance semblent refaire surface. Malgré une légère accélération conjoncturelle, la croissance potentielle reste partout encore en deçà de son niveau d’avant crise. L’investissement est loin d’avoir repris une croissance satisfaisante et l’inflation demeure faible. La tentation est donc grande pour les dirigeants européens de réactiver le moteur financier qui, de 2002 à 2007, a assuré une forte croissance aux pays occidentaux… avant de les plonger dans la pire crise depuis celle de 1929.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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