François Hollande s'incline devant les dogmes de l'Europe

Face à la Commission européenne, le président de la République a pris tous les engagements attendus : la France va se conformer à la feuille de route dressée par Bruxelles. Il n’y a pas d’infléchissement de la commission, encore moins de victoire de la France. Trois économistes reviennent sur « la contre-révolution néolibérale menée en Europe depuis 2010 ».

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Le grand oral de François Hollande devant la Commission européenne s’est passé sans surprise. Face à une assemblée dont il a loué le « pragmatisme », François Hollande a pris tous les engagements que Bruxelles souhaitait : la France allait se conformer à la feuille de route dressée par Bruxelles. En contrepartie du sursis de deux ans obtenu pour redresser les comptes publics et ramener le déficit budgétaire en dessous de la barre symbolique des 3 %, elle allait mener les fameuses réformes structurelles exigées. « En France, nous avons engagé des réformes de compétitivité et nous allons continuer, non parce que l'Europe nous le demanderait mais parce que c'est l'intérêt de la France », a déclaré le président de la République, dans l’espoir de réfuter la thèse que le gouvernement français n’a aucune marge de manœuvre face à Bruxelles.

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