Luxfer: cette nationalisation dont le gouvernement ne veut pas
Le gouvernement est-il prêt à aider à la consolidation d’un quasi-monopole mondial au nom du droit de propriété ? Ou à nationaliser au nom de la sécurité sanitaire ? La nationalisation ou non de Luxfer devient un test de la politique industrielle du gouvernement.
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Luxfer. Ce nom est en train de devenir un test pour le gouvernement. Cela aurait dû être pourtant un dossier industriel comme il en traite des centaines chaque année. Une histoire de liquidation industrielle dans l’indifférence générale, selon un schéma éprouvé depuis plus de deux décennies : une fermeture totale malgré les protestations des salariés, « un plan social » négocié avec le ministère du travail un peu plus généreux que ce que prévoit la loi, de vagues promesses de compensation et de réindustrialisation qui n’aboutissent jamais. Et puis une nouvelle casse qui finit par être oubliée, sauf pour les salariés.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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