La pensée dominante des sciences économiques pensait avoir atteint la « fin de l’histoire » avant la crise de 2008 en réalisant une synthèse entre les deux grandes écoles concurrentes depuis les années 1930, la keynésienne et la néoclassique. La crise financière a montré combien cette impression était fausse. Une enquête parue dans le n° 13 de la Revue du Crieur, disponible en librairies et Relay.
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LeLe 4 janvier 2003, à Washington, Robert Lucas, économiste vedette de l’université de Chicago, s’exprime devant la prestigieuse association des économistes américains à propos des « priorités de la macroéconomie ». Son propos est simple : la science économique est parvenue à un tel niveau de précision qu’elle peut désormais réaliser le rêve de tous : empêcher les crises. « La question centrale de la prévention des récessions a été résolue, dans tous ses aspects pratiques, pour de nombreuses décennies », précise celui qui a reçu en 1995 le prix économique de la Banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel ( souvent appelé « prix Nobel d’économie »).
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