Le manga qui lui était consacré en 2001 lui donnait respectueusement du Ghosn-san (monsieur Ghosn, en japonais). La première scène le montre enfant – il est adossé à une barrière, bras croisés, yeux fermés. Une voiture approche. On entend le moteur vrombir. « Cadillac Eldorado ! », affirme-t-il, très sûr de son fait. Dix-sept ans après cette scène inaugurale douteuse – l’homme est plus réputé pour ses talents de dirigeant que pour ceux d’ingénieur automobile –, Carlos Ghosn a-t-il vu venir sa chute ?
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