Les impôts de production, nouveau récit au service du capital
Ils sont dans le viseur du patronat et des candidats de droite et d’extrême droite. Mais la baisse voire la disparition des impôts de production est-elle le Graal promis pour l’économie française ? Ou la énième phase d’une politique en faveur du capital ?
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Pendant des années, le récit dominant a martelé que, pour empêcher la désindustrialisation, il fallait baisser le coût du travail. Ce dernier baisse depuis 1993 et le montant des remises de cotisation est désormais de plus de 50 milliards d’euros par an. À tel point qu’aujourd’hui, le coût unitaire du travail, lissé par la productivité est, dans l’industrie manufacturière, inférieur de 15 % à celui de l’Allemagne. Et pourtant, la France ne se réindustrialise guère et son déficit commercial atteint des niveaux record.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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