Économie et socialAnalyse

Les impôts de production, nouveau récit au service du capital

Ils sont dans le viseur du patronat et des candidats de droite et d’extrême droite. Mais la baisse voire la disparition des impôts de production est-elle le Graal promis pour l’économie française ? Ou la énième phase d’une politique en faveur du capital ?

Romaric Godin

Pendant des années, le récit dominant a martelé que, pour empêcher la désindustrialisation, il fallait baisser le coût du travail. Ce dernier baisse depuis 1993 et le montant des remises de cotisation est désormais de plus de 50 milliards d’euros par an. À tel point qu’aujourd’hui, le coût unitaire du travail, lissé par la productivité est, dans l’industrie manufacturière, inférieur de 15 % à celui de l’Allemagne. Et pourtant, la France ne se réindustrialise guère et son déficit commercial atteint des niveaux record.

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