Chez Air France, la reprise du dialogue s'annonce difficile
Comité central d’entreprise sous haute tension, ce jeudi, pour Air France. Afin d'éviter les chemises arrachées, la direction a décidé de se délocaliser dans un hôtel de l'avenue d'Iéna, à Paris (XVIe), pour dévoiler ses intentions sur les suppressions de postes à venir. Les syndicats jouent le jeu, mais demandent des comptes au gouvernement.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ClaudeClaude Bartolone a refusé de les recevoir, mais elles ne désespèrent pas de se faire entendre des députés. Jeudi 22 octobre, la plupart des organisations syndicales, à l’exception de la CFE-CGC et de la CFDT, seront à 13 heures devant l'Assemblée nationale pour protester contre les suppressions de postes chez Air France. Chaque organisation devrait avoir à cœur de tenir ses troupes, afin d’éviter la pluie d’opprobres qui s’est abattue sur la CGT depuis les débordements du 5 octobre dernier. La CGT, FO, Sud aérien ainsi que l’Unsa, plutôt implantés chez les personnels au sol, appellent aussi à la grève.
