A Bruxelles, la France agit contre les énergies renouvelables
Malgré ses déclarations volontaristes, la France a œuvré en coulisse à Bruxelles pour que les objectifs européens sur les énergies renouvelables en 2030 ne s’imposent pas aux pays. Pour Greenpeace, « c’est une rupture ».
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La stratégie de l’Union européenne au sujet du climat ressemble de plus en en plus à un périlleux jeu d’équilibriste. Mercredi 22 janvier, la Commission a publié ses recommandations pour le « paquet-énergie climat 2030 », les trois directives structurant sa politique « bas carbone » : baisse de 40 % des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), « au moins » 27 % d’énergies renouvelables et pas d’objectif pour l’efficacité énergétique. Le premier chiffre satisfait la France, hôtesse de la conférence de l’ONU sur le climat en 2015, qui craignait le ridicule si l’Europe plafonnait ses ambitions à - 35 % – comme l’envisageait Bruxelles dans un premier temps – alors que le Giec préconise une baisse de 80 % d’ici 2050 pour les pays industrialisés. L’absence de chiffrage sur les économies d’énergie arrange beaucoup de monde, car elles sont à la fois difficiles à mettre en œuvre et ardues à valoriser auprès des électeurs.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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