A l’Onu, un traité alternatif sur le commerce est en chantier
Des dizaines d’États se retrouvent à partir de lundi à Genève, pour discuter d’un texte qui ferait primer les droits humains sur ceux des multinationales. La société civile pousse, mais les Européens, eux, freinent. La position de Paris est ambiguë.
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Depuis cinq ans, l’essentiel du débat public sur le commerce a été monopolisé, en Europe, par deux traités de libre-échange : l’un avec les États-Unis (TTIP ou TAFTA, depuis tombé à l’eau) et l’autre avec le Canada (CETA, en cours de ratification par les capitales, y compris Paris). Ce fut l’occasion, pour beaucoup d’acteurs de la société civile, de monter au créneau et de dénoncer les risques associés à ces textes. En particulier parce qu’ils pourraient renforcer la protection juridique des investisseurs privés et réduire la capacité de certains États à légiférer.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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