Thales: les salariés paient les errements de leur président
Le groupe de défense et d'aéronautique, repris par Dassault en 2009, a annoncé, mercredi 24 novembre, la suppression de 1.500 emplois en France. Pour les salariés, Thales paie au prix fort les erreurs de son président, Luc Vigneron, protégé par un compromis signé entre Dassault et l'Elysée.
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LesLes salariés de Thales ne savaient pas quand cela arriverait, mais ils savaient que c'était inscrit. L'enchaînement des mesures gestionnaires à court terme, si commodes pour masquer les limites et les faillites directives, est désormais trop connu de tous. Après le changement d'organisation viennent les plans d'économie, puis les cessions d'actifs et enfin les suppressions d'emplois. Thales en est là. Mercredi 24 novembre, lors du comité d'entreprise du groupe de défense et aéronautique, la direction leur a annoncé la suppression de 1.500 emplois en France, par le biais de départs volontaires. Le groupe n'exclut pas de procéder à d'autres suppressions d'emplois à l'étranger dans les prochains mois, si cela s'avère nécessaire. Selon nos informations, un plan préparé depuis quelques semaines évoque la suppression de 2.500 et 3.000 emplois au total dans le groupe.