La baisse du chômage masque la hausse de la précarité
L'annonce de 60 000 chômeurs de moins le mois dernier offre un bol d'air frais au gouvernement. Mais les sortants semblent en réalité être passés dans les catégories regroupant les demandeurs d'emploi à activité réduite. La pression administrative s'accentue également pour comptabiliser radiations et cessations d'inscriptions.
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La baisse est indéniable : il y a 60 000 chômeurs de moins en catégorie A depuis le mois dernier. Cela veut dire, en clair, que les « sans-emplois total » sont moins nombreux qu’avant. Il s’agit de la baisse la plus brutale depuis 2000, comme n’a pas manqué de le souligner sur BFM la ministre du travail Myriam El Khomri. La référence n’est cependant pas vraiment significative quand on sait que depuis 2000, la catégorie A a enflé d’un million de chômeurs. Par ailleurs, si l’on compare également ce mois de mars avec celui précédant l’entrée en fonctions de François Hollande, en 2012, les chiffres montrent une augmentation de près de 645 000 demandeurs d’emploi supplémentaires, pour la seule catégorie A (un million de plus toutes catégories confondues).
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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