Procès «LuxLeaks»: le second lanceur d’alerte en pleine lumière

Raphaël Halet était jusqu’à présent resté dans l’ombre. Et pour cause, cet employé administratif avait signé un sévère accord de confidentialité avec PriceWaterhouseCoopers. Il avait bien des choses à dire au tribunal, au terme de la première semaine de débats.

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De notre envoyé spécial à Luxembourg.- L’un s’est tu ; l’autre a parlé, et même plus que prévu. Lors de la quatrième journée du procès « LuxLeaks » au Luxembourg, le tribunal a interrogé un témoin de marque, Guy Heintz, le directeur de l’administration fiscale du pays, ainsi que le premier inculpé du dossier, Raphaël Halet. Cet ancien employé de PriceWaterhouseCoopers (PwC) a transmis 16 documents au journaliste Édouard Perrin fin 2012. Soit deux ans après qu’Antoine Deltour avait copié et transmis au journaliste le contenu de plus de 400 « rulings », ces accords fiscaux forgés par PwC et négociés secrètement entre le fisc luxembourgeois et des multinationales désireuses de payer le moins d’impôts possible.

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