Ces 1 300 Français qui ont choisi le paradis fiscal maltais
Des patrons de PME aux artisans, en passant par une danseuse de tango, près de 1 300 Français ont créé des sociétés à Malte. Les témoignages de ces anonymes montrent la facilité avec laquelle on peut s’évader vers ce paradis fiscal européen, mais aussi le sentiment de ras-le-bol de bon nombre d’entrepreneurs contre les impôts et les lourdeurs tricolores.
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L’évasion fiscale à Malte, quand on est patron de PME, c’est un peu l’île de la tentation. « Au moins une fois par mois, je reçois des coups de fil de cabinets fiduciaires qui me font des propositions », raconte Nicolas[1], un créateur de start-up basé sur la Côte d’Azur. En 2011, il finit par céder aux avances d’un cabinet maltais qui lui propose de lui monter une société clés en main pour payer moins d’impôts. « C’était intéressant, car j’avais un marché potentiel avec des pays du Golfe, qui ne passait pas par la France. » Il assure toutefois qu’il n’a finalement pas utilisé sa structure offshore, car le marché espéré ne s’est pas concrétisé.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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