Pour partir à l’assaut du modèle des plateformes numériques, celles qui en quelques années sont parvenues à régenter le travail de dizaines de milliers de travailleurs indépendants, il y a plusieurs méthodes. Celle, d'abord, qu’ont choisie neuf coursiers à vélo qui travaillaient pour Take eat Easy. Cette start-up de livraisons de repas avait le vent en poupe jusqu’à ce qu’elle cesse brusquement toute activité en juillet 2016, ne payant pas ce qu’elle devait à tous ses livreurs. Mais le 26 septembre, les neuf coursiers, qui réclamaient aux prud’hommes de Paris de requalifier leurs contrats avec Take eat Easy en contrats de travail, ont été déboutés. Les juges ont décidé qu’ils n’étaient pas compétents pour traiter des relations entre une entreprise et des auto-entrepreneurs, estimant que ces derniers devaient s’adresser au tribunal de commerce.
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