Chez Carrefour, la grève contre les licenciements et les dividendes
Depuis l’annonce d’un plan de transformation massif par le nouveau PDG Alexandre Bompard, les salariés du premier employeur privé de France tentent de peser pour éviter les quelque cinq mille licenciements en urgence qu’ils redoutent. Ils dénoncent aussi les millions d’euros qui seront versés aux actionnaires cette année, malgré tout. Le mouvement de ce samedi s'annonce très suivi.
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Avis aux clients des hypermarchés et supermarchés Carrefour : ce samedi 31 mars, premier jour du long week-end pascal, n’est pas une date idéale pour aller faire ses courses. Les trois syndicats du groupe de distribution ont tous appelé les salariés à la grève. Le premier employeur privé de France, avec 110 000 salariés, est en pleine tempête sociale depuis l’annonce d’un massif plan de réorganisation, que les salariés ont découvert dans la presse le 23 janvier. Ce plan, qui prévoit deux milliards d’économie d’ici 2020, est piloté par le nouveau PDG Alexandre Bompard, arrivé en juillet de la Fnac, où il s’était fait remarquer pour ses manœuvres fiscales et son sens très modéré de la répartition des richesses. Selon les syndicats, cinq mille suppressions de postes devraient intervenir dans les prochains mois, avant que l’enseigne ne dévoile ce qu’elle envisage précisément pour les années 2019 et 2020.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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