Une cinquantaine de négociateurs américains ont passé la semaine à Bruxelles pour discuter du futur partenariat commercial entre l'UE et les États-Unis. Faisant fi des appels à une suspension des négociations.
Les Français ont obtenu gain de cause sur l'audiovisuel, exclu – pour le moment – du champ de la négociation de la libéralisation des échanges avec les États-Unis. Pour le reste, les ministres du commerce ont donné vendredi leur feu vert à la Commission pour négocier un accord aux retombées potentiellement énormes, dans une opacité quasi totale.
Dans un entretien à Mediapart, l'ancien directeur de cabinet de Pascal Lamy à Bruxelles explique pourquoi il n'aurait pas fallu ouvrir des négociations pour un accord de libre-échange avec les États-Unis. C'est « l'identité européenne » tout entière qui serait en jeu, assure Pierre Defraigne, qui ne croit pas aux retombées économiques du projet transatlantique.
À en croire la France, ce serait le principal risque posé par l'ouverture des négociations de libre-échange entre l'Union et les États-Unis : les menaces sur l'exception culturelle. Mais d'autres secteurs pourraient aussi être mis à mal. OGM, gaz de schiste, contrefaçon, médicaments génériques… Mediapart dresse l'inventaire.
Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche, Yannick Jadot chez les Verts : les deux eurodéputés expliquent pourquoi le gouvernement français doit reporter le projet de négociations de libre-échange entre l'UE et les États-Unis. Entretiens, au moment d'un vote délicat sur le sujet, au parlement de Bruxelles.
Des négociations pharaoniques sont sur le point de s'ouvrir, portant sur un accord de libre-échange entre l'UE et les États-Unis, à l'horizon 2015. La ministre du commerce extérieur Nicole Bricq détaille pour Mediapart la position française dans ce dossier.
Les Français cherchent des alliés pour pousser à exclure les services audiovisuels. Mais certains élus du groupe sont contre. Tandis que d'autres eurodéputés veulent tout bonnement bloquer l'ouverture des négociations.
Barack Obama a retiré d'une étagère poussiéreuse un projet d'accord de libre-échange transatlantique entre les États-Unis et l'UE. Le bilatéralisme est à la mode. Cela n'en fait pour autant une bonne idée. Analyse.