Libertés publiques

Le maire de Roanne s’obstine à vouloir sanctionner des collages féministes

Depuis plus d’un an, Yves Nicolin réclame la somme de 1 070 euros à une militante ayant collé trois messages dénonçant les violences sexistes et sexuelles, malgré l’avis du parquet. Il vise désormais également une association féministe dont elle est adhérente.

Jérôme Hourdeaux

Le maire de Roanne a fait de la lutte contre les collages d’affiches féministes une affaire de principe. Pour Yves Nicolin, cette expression militante n’a pas droit de cité dans sa ville en dehors des lieux d’affichage dûment autorisés, et celles qui violeraient cette interdiction devraient le payer de leur poche, et ce, même si la justice lui a déjà donné tort au pénal.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter