«Me too»: le gouvernement face à ses contradictions

L’exécutif l’a toujours dit : la « cohérence » de l’action politique suppose le respect des lois, mais aussi une « forme d’éthique ». C’est pourquoi quatre ministres – inquiétés par la justice, mais pas mis en examen – avaient quitté le gouvernement avant que ne démarrent les débats sur la moralisation de la vie publique. Mais ce qui est valable pour les affaires politico-financières, ne l’est toujours pas en matière de lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes.

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« On donne de la cohérence. Leur départ est une manière de ne pas entraver l’action du gouvernement. Elle ne va pas être polluée par des membres qui pourraient être mis en examen. Ce sont des actes courageux. » Ce constat a été livré par Stéphane Travert, le 21 juin 2017, quelques heures après que François Bayrou et Marielle de Sarnez eurent annoncé leur départ du gouvernement. Les deux ministres MoDem étaient alors inquiétés par une enquête sur des emplois fictifs présumés au sein du parti centriste. Inquiétés, mais pas mis en examen – ils ne le sont toujours pas d’ailleurs.

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